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Ecrans : pourquoi s’autoriser à fixer des limites de temps, de lieux, de contenus ?

Comme pour toutes les sphères de la vie, l'univers des écrans nécessite que les adultes et les parents posent des limites adaptées au développement de l'enfant.

En Bref

Un entretien avec Olivier Duris (04:39), psychologue clinicien. 

Si un bébé ne gagne rien à être sur un écran, l'enfant plus grand doit être accompagné dans la découverte des mondes numériques. Petit à petit, il gagne en autonomie ; les temps d'écran peuvent évoluer mais l'importance de parler de ce qu'il y fait, d'échanger, de s'intéresser à ce qu'il voit, comprend, expérimente en ligne reste une priorité tout au long de son développement.

Les limites de temps peuvent se penser en terme de durée, de contenus plutôt que de temps absolu : « Tu peux regarder deux épisodes ou tu peux faire une partie de ton jeu, puis on arrête pour aujourd'hui ». Préservez des moments sans écran : le temps du repas, un temps de jeu en vrai, la nuit pour préserver le sommeil... En terme de contenu, il existe des normes (normes Pegi)  pour les jeux vidéo qui peuvent servir de guide.  Avec les enfants, les pièces communes sont à privilégier pour permettre des échanges entre l'adulte et l'enfant, et lui faire sentir notre présence.